ENQUÊTE – Des antivols sur la viande, les tablettes de chocolat, le thé… Avec la hausse des prix et l’augmentation des vols à l’étalage, les produits de consommation courante sont protégés comme des produits de luxe. «Je vis avec un budget étudiant serré, mais je ne pensais pas qu’un jour j’en serais réduite à voler», avoue Camille (*), une jeune femme de 22 ans. Quand elle arpente les rayons de la supérette de son quartier, à Paris, cette étudiante en troisième année d’architecture ne dérobe ni du maquillage ni «du textile», mais de la nourriture. Ce jour-là, l’étudiante repart avec du jambon et un fromage dissimulés au fond de son sac. Avec ce larcin, elle pourra se faire un repas amélioré, comparé au riz, aux pâtes et aux conserves qui constituent l’essentiel de ses menus. À lire aussiLes Français modifient la composition de leurs Caddies, mais le spectre d’une forte déconsommation s’éloigne Comme Camille, ils sont aujourd’hui plusieurs milliers en France à voler des produits alimentaires. Poussés par la crise et la hausse des prix touchant des denrées de base, de plus en plus d’étudiants, de familles monoparentales, de ménages fragiles et de personnes âgées aux fins de mois difficiles quittent les magasins avec des articles sous le manteau. Mais, dans le monde concurrentiel de la grande distribution, où l’on rechigne…
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«J’achète pour 150 euros environ de nourriture et je vole l’équivalent de 80 euros»: quand la crise fait du vol une routine
le 31/03/2023 à 00:53 quand j’étais étudiant, je vivais dans une chambre de service avec des toilettes partagés avec les autres . je cumulais des jobs ( serveur, gardien de nuit dans un hotel, job avec la junior entreprise de la fac etc…) dej au crous, spaghetti tout cela à Paris avec des parents sans un radis ! j’ai jamais pleurniché ! bac +5 . jamais au chômage de ma vie ! Pas une aide de lEtat ! Faut dire mon modèle c’était Tatcher et Reagan ! pas Marchais ou Mitterand ! Une autre époque !Ces pleureuses , voleurs etc…c ‘est l’electorat mélanchoniste ! Tout leur est du ! On se plaint au lieu de faire des petits jobs , de bosser dur ! Mais bon, j’ai croisé les mêmes à l’époque , cela votait Unef id, critiquait le capitalisme les riches, se lamentait de galérer ! Rien n’a changé ! Que le Figaro soit complaisant avec ces délinquants , cela montre l’état de notre société
le 30/03/2023 à 17:40 Plutôt que de voler et de se plaindre il faudrait mieux se responsabiliser et trouver un boulot le soir et les vacances. Et les parents dans tout cela, ils font des enfants et ensuite c’est la collectivité qui doit payer pour eux et si non les étudiants ont le culot de voler. Belle mentalité. Moi je cherche des étudiants pour travailler en été et je n’en trouve pas.
le 30/03/2023 à 15:07 Arrêtez de fumer et de picoler.. arrêtez de rouspéter, manifester, pleurnicher….etc…TRAVAILLEZ PLUS !Votre vie deviendra un plaisir..
La Haute Autorité de santé (HAS), généralement suivie par le gouvernement, doit faire «évoluer ses recommandations» sur l’obligation vaccinale des soignants le jeudi 30 mars.
EXCLUSIF – Ces lycées se distinguent grâce à leurs taux de réussite, leur taux de mention mais aussi leur capacité à faire progresser leurs élèves.