« L’amateurisme de l’exécutif sur les retraites contraste avec l’image de sérieux et d’efficacité de l’élection d’Emmanuel Macron en 2017 » Le « parlementarisme rationalisé », cet outil de la Vᵉ République qui vise à renforcer l’exécutif, est de moins en moins toléré Carole Delga : « Monsieur le président, sortez de votre isolement, prenez le temps de cette “pause” qui vous est demandée » Six mandats d’arrêt ont été émis contre trois fonctionnaires de l’Institut national de migration, deux agents de sécurité privée, et un migrant soupçonné d’avoir allumé le feu dans la nuit de lundi à mardi. Cinq personnes ont été arrêtées dans l’enquête sur l’incendie qui a tué, dans la nuit du lundi 27 au mardi 28 mars, 39 migrants à Ciudad Juarez dans le nord du Mexique, à la frontière des Etats-Unis. « On a déjà exécuté cinq » mandats d’arrêt dans l’enquête concernant le drame survenu a déclaré, jeudi 30 mars, lors d’une conférence de presse, la procureure spécialisée en droits humains, Sara Irene Herrerias. Les cinq personnes « ont déjà été mises à la disposition du juge », a-t-elle ajouté. Au total, le juge a émis six mandats d’arrêt contre trois fonctionnaires de l’Institut national de migration (INM), deux agents de sécurité privée, et un migrant soupçonné d’avoir allumé le feu, a-t-elle détaillé. La procureure n’a pas précisé qui figurait parmi les personnes arrêtées. Les autorités ont donné pour la première fois le détail des morts par nationalité : dix-huit Guatémaltèques, sept Salvadoriens, sept Vénézuéliens, six Honduriens et un Colombien. Parmi les blessés, on compte cinq ressortissants du Salvador, dix du Guatemala, huit Honduriens et cinq Vénézuéliens, a détaillé la secrétaire à la sécurité, Rosa Icela Rodriguez. L’un d’eux est sorti de l’hôpital. Le gouvernement est en train de travailler sur la question de l’aide « qu’il apportera aux familles », a-t-elle précisé. En tenant compte d’une vidéo accusatrice, les autorités mexicaines avaient annoncé mercredi l’ouverture d’une enquête pour « homicide » à la suite de l’incendie du centre de détention. Diffusée par plusieurs médias, une vidéo a montré le début d’incendie. Derrière les barreaux, dans la fumée, un homme donne des coups de pied contre une porte fermée alors qu’un autre semble déposer un matelas par terre. Ils reculent ensuite avec d’autres individus. Au premier plan, de l’autre côté de la cellule, trois agents dont deux en uniforme s’éloignent hors champ en leur tournant le dos, sans leur prêter assistance. « Aucun des fonctionnaires ni aucun des policiers de sécurité privée n’ont agi pour ouvrir la porte aux migrants qui se trouvaient à l’intérieur, alors qu’il y avait le feu », a déclaré Sara Irene Herrerias Guerra, dans une conférence de presse au lendemain des faits. Huit responsables présumés ont été identifiés. Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette). En cliquant sur « Continuer à lire ici » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.